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NIG/017
Support for the National Programme for Technical and Vocational Training and Access to Employment for School Leavers

Information

This project is closed since 30.09.2016.

Country
Niger
LuxDev's country office
Niger Office

Partner execution agency
Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Alphabétisation
PIC 2
2008 - 2012

Implementation period
June 2011 - September 2016
Total duration
64 months

Total budget
28,500,000 EUR
Contribution breakdown
  • Luxembourg Government
    24,700,000 EUR
  • Gouvernement du Niger
    3,800,000 EUR

Videos

  • Interview Pascale Junker

    The integration of cross-cutting themes such as environment and climate change into LuxDev projects and programs was one of the subjects at the LuxDev Summer Academy 2013.

    A question that always arises in discussions with our partners in the field is the priority given to certain investments within a budget. Should we build infrastructure that can serve the largest possible number of citizens or should we rather opt for ecological constructions which are most likely to be costlier?

    Interview with Pascale Junker, Environment and Climate Change Expert at LuxDev

Mid-term evaluation

Final evaluation

Over the last years, the Luxembourg Development Cooperation chose to support the Vocational Training sector in Western Africa, and especially, in Niger. This sector, neglected for a long time, is nevertheless an essential source of employment in a country where the under 18-year-olds represent the vast majority of the population.

Programme NIG/017 underlines Luxembourg's interest for the Vocational Training sector in Niger and includes a new approach supporting Niger's national policy by which it will be able to put its own strategy into place.

The Programme will strengthen the capacities of the national vocational training institutions through technical assistance which will support a whole array of disciplines: strategy, general management, human resources management curriculum development and quality control of trainings to name a few.

The creation and strengthening of a special FAFPCA will support the sector whilst collaborating with professionnal organisations throughout the country.

This ambitious 5-year programme started in 2012 and is already drawing a lot of attention as the European Union has delegated part of its funding (3,500,000 EUR) to LuxDev in order to support some of the activities (see project NIG/817).

With this new programme, the Luxembourg Cooperation is now the first donor on technical and vocational training in Niger.

Latest news

  • Niger – Le stage professionnelUne excellente stratégie d’insertion sur le marché du travail pour les jeunes sortants des centres de formation

    Published on 21 March 2016    By Jacques Gingras    FR

    Pour répondre au problème du chômage et du sous-emploi des jeunes, le Ministère des Enseignements professionnelles et techniques (MEP/T) a développé avec LuxDev des programmes visant notamment :

    • à encourager le développement de l’entreprenariat chez les jeunes à travers des appuis techniques et financiers ;
    • à former les jeunes les plus vulnérables à l’apprentissage d’un métier porteur et à appuyer leur insertion sur le marché du travail ; et 
    • à soutenir les jeunes sortants des centres de formation à travers leur mise en stage professionnel.  

    À travers ces stages professionnels, les jeunes sortants des centres de formation mettent en pratique les compétences acquises mais profitent également d’un encadrement de proximité pour développer des aptitudes et des attitudes nécessaires pour leur intégration dans la vie active.

    C’est dans le cadre du programme de stage professionnel que Adamou Chaïbou, âgé de 16 ans, a pu s’inscrire à un de ces stages à Tahoua. Issu de la région et ayant obtenu un Brevet d’Études professionnelles (BEP) en construction métallique au Centre de Formation professionnelle de Tahoua, Adamou souhaitait à la fin de sa formation développer ses compétences en pratiquant son nouveau métier chez un maître artisan expérimenté. 

    En janvier 2015, il signe un contrat de performance qui mentionne ses responsabilités et ses obligations et démarre son stage de trois mois au Garage Balbalo. De janvier à août 2015, comme Amadou, 265 jeunes répartis dans les huit régions du Niger démarrent également leurs stages dans 16 filières dont la menuiserie bois, la mécanique, la maintenance informatique, l’électricité bâtiments et la transformation alimentaire auprès de 88 petites entreprises.

    L’intérêt des jeunes pour cette initiative s’est rapidement manifesté et le MEP/T en a déduit qu’il est nécessaire  de réaliser une étude pour mieux apprécier les effets des stages sur l’employabilité des jeunes.

    Les données recueillies sont très encourageantes et montrent que, malgré un impact encore limité sur l’employabilité,  16 % des jeunes en stage ont été embauchés par l’entreprise et 32 % des jeunes se disent confiant de démarrer un emploi dans les prochains mois. Il ressort également de cette première expérience que 96,4 % de stagiaires ont précisé vouloir créer leurs propres entreprises dans des domaines comme l’agriculture, le commerce, la construction métallique et la transformation alimentaire.

    Globalement, les jeunes stagiaires affirment être très satisfaits de leurs conditions de stages, de l’apprentissage concret de leur métier, de l’expérience en milieu du travail et plus généralement de leur séjour dans les différentes entreprises.

    Pour appuyer les stagiaires, les entreprises d’accueil ont identifié un tuteur de stage afin de les guider, les encourager et faciliter leur transition entre la théorie et la pratique.

    À l’issu des stages, 91,7 % des tuteurs se disent prêts à recommander les jeunes stagiaires pour un emploi. Ces derniers apprécient certains critères de performance des stagiaires sur une échelle de 100, allant de très satisfait à insatisfait :

    • ponctualité (75 %) ;          
    • aptitude à s’intégrer dans un groupe ou service (70,8 %) ;
    • esprit d’initiative (66,7 %) ;           
    • autonomie (37,5 %) ;        
    • degré d’engagement, de dynamisme (motivation) (62,5 %) ;
    • capacité à synthétiser un problème (41,7 %) ;
    • degré de maîtrise des connaissances techniques (62,5 %).          

    Dans l’ensemble, les entreprises ont exprimé une grande satisfaction par rapport aux stagiaires (77,8%). Les effets directs des stages sur l’insertion professionnelle des jeunes n’ont pu être vérifiés que dans les entreprises d’accueil qui ont engagé leurs stagiaires. Pour avoir une idée plus précise de l’impact réel des stages, il sera nécessaire de mettre en place un mode de suivi plus efficace des jeunes stagiaires.

    Bien qu’offert aux garçons et aux filles, le programme a constaté que seulement 19 % des stagiaires étaient des filles. Pour corriger ce constat décevant, une stratégie de communication visant à développer le dialogue avec les familles et les leaders sociaux sera mise en place dans les régions. Ces discussions permettront aux parents de mieux comprendre les avantages socioéconomiques liés à l’intégration des femmes sur le marché du travail. En fonction du nombre de jeunes finissantes, le programme prévoit une participation plus importante des filles au programme de stage professionnel qui commencera en mai prochain. 

  • Niger : Accroître les capacités d’accueil et l’offre de formation des jeunesPose de la 1ère pierre de construction des infrastructures du Ministère des Enseignements Professionnels dans les régions de Niamey, Tahoua et Zinder en présence du ministre, M. Chaibou Dan Inna

    Published on 28 January 2014    By Pierrick Le Guennec   FR

    La pose de la première pierre c’est aussi le lancement d’un important programme de constructions dans le cadre du programme d’appui au Programme national de formation professionnelle et technique et d’Insertion des Jeunes sortants, financé par la Coopération luxembourgeoise. Au sein du secteur de l’éducation, la formation professionnelle et technique est une composante essentielle du développement économique. Ici comme ailleurs on en mesure aujourd’hui l’importance.

    La formation professionnelle n’est pas une voie sans issue, la formation professionnelle n’est pas une seconde chance. La formation professionnelle est la solution pour un avenir meilleur et doit être présentée comme tel aux jeunes nigériennes et aux jeunes nigériens. Un avenir meilleur pour soi dans la construction de sa propre vie, un avenir meilleur pour son pays au travers d’une économie qui se développe.

    Cette priorité majeure des autorités pour la formation professionnelle se traduit concrètement aujourd’hui par d’importants investissements matériels et immatériels avec l’appui des partenaires techniques et financiers, car la formation professionnelle coûte cher. Cher en constructions, cher en équipements, cher en matière d’œuvre et cher en formation continue des formateurs. L’investissement en formation professionnelle est donc un bien précieux qu’il faut choyer pour que plusieurs générations de jeunes puissent en bénéficier.

    Les choix architecturaux effectués par le  Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques pour les constructions démontrent bien de la volonté de l’Etat d’investir pour l’avenir en réalisant des structures de formation modulables et polyvalentes intégrant les différents secteurs de l’économie que ce soit dans l’artisanat, l’industrie ou l’agriculture.  Les investissements réalisés tiennent compte de la nécessité de devoir satisfaire le besoin de formation du plus grand nombre en ne réalisant que ce qui est utile sans ajout d’éléments sans valeur ajoutée pour la formation professionnelle des jeunes.

    Ces investissements aident aussi aider à combattre l’image parfois négative, trop souvent répandue, de la formation professionnelle. Cette image change, elle continuera à changer si la formation aboutit à l’insertion professionnelle des jeunes et pour cela, les partenaires techniques et financiers sont aux côtés du Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques. Celui s’attèle à la révision et la création de nouveaux programmes de formation répondant aux besoins des entreprises, qui diversifie son offre en proposant de nouvelles formes de formations qualifiantes pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisé, pour ceux qui se trouvent dans des situations d’handicap, pour ceux qui souhaitent intégrer dès le départ l’entreprise.

    Pour accompagner ce changement d’image de la formation professionnelle, les jeunes qui sont formés dans les structures publiques ou privées doivent être fiers d’apprendre un métier dans ces établissements. Il est donc important d’offrir les conditions de cette dignité en créant un environnement de formation professionnelle avec des établissements toujours propres et fonctionnels, des équipements et des mobiliers adaptés et entretenus et enfin des formateurs impliqués et soucieux de l’image de leur établissement.

    Au travers du Programme NIG/017 pour lequel la Coopération luxembourgeoise apporte 15 milliards de FCFA, ce sont plus de 6 milliards 750 millions de F CFA qui sont réservés pour accroître les capacités d’accueil des structures de formation professionnelle. C’est un apport conséquent dont l’impact devra être évalué avant d’être poursuivi. L’impact sur l’insertion professionnelle impacte sur l’image de la formation professionnelle.